top of page
BURKINA FASO_9.jpg

Un regard ne laisse jamais indemne. Sa bienveillance peut bouleverser à tout jamais une existence…

 

Chacun tisse des ponts vers les autres à sa manière, que ce soit avec des mots, des gestes, des actions… Lui va à la rencontre des autres grâce à ses images - des images qui ne sont jamais volées mais offertes comme une ouverture vers un horizon encore inconnu - et qui servent de passerelles entre des populations qui ne se sont jamais rencontrées. 

 

Depuis plus d’un demi-siècle, Pierre-William Henry pose son regard bienveillant sur toutes les personnes qu’il croise au cours de ses voyages. Il n’arrive jamais les mains vides; il leur offre une série de visages d’ailleurs, des gens qui vivent à l’autre bout de la planète, si différents et si proches à la fois, pétris de la même humanité. A travers ce langage universel qu’est la photo, des regards s’échangent et prennent racine dans l’autre un bref instant ou plus durablement.

 

Des Russes ont découvert des portraits de Suissesses et de Suisses, et vice versa. Des habitants de l’Atlas marocain ont vu pour la première fois le visage de gens de la Sibérie, les marocains ont été admirés par des Inuits du Groenland, des Chinois connaissent maintenant les traits d’habitants de la Guadeloupe. Toutes ces «rencontres» ici et ailleurs sont des témoignages de fragments d’existences immortalisés à tout jamais par Pierre-William Henry. Grâce à ce regard neuf posé sur eux, des femmes, des enfants et des hommes ont retrouvé une identité.

Car exister sur une photo, c’est exister dans le regard des autres.

 

Nadja Hofmann

bottom of page